‘’Le bonheur est parfois caché dans l’inconnu’’ a dit Victor Hugo . Et c’est grâce aux ouvrages de Victor Hugo j’ai pu découvrir ce qui était l’inconnu pour moi à ce moment-là : La France.
En 2007, je suis allée à Paris avec ma famille. Paris, cette si belle ville qui attire le monde entier !
Dès le premier regard, j’ai eu l’impression que je connaissais bien les rues, les cafés, l’atmosphère en général. Je pense que les auteurs français et surtout Victor Hugo m’ont protégée contre le « syndrome de Paris » ; c’est un trouble psychologique transitoire rencontré par certaines personnes, en visite ou en vacances à Paris. Les touristes souvent se retrouvent désillusionnés par le fossé culturel entre la France réelle et l’image que l’on s’en fait à l’étranger.
Je crois qu’il ne faut pas se limiter aux clichés et aux stéréotypes français : la France possède une civilisation plus profonde que juste la tour Eiffel, les Champs-Elysées, la baguette … Imaginez si on définissait l’Arabie Saoudite seulement par son pétrole, en oubliant la culture, l’histoire, la population et les traditions.
Bref, je suis toujours à la découverte de la culture française soit par les livres soit par le voyage.
J’ai suivi plusieurs formations linguistiques et pédagogiques en France : à Annecy, à Vichy, à Paris et actuellement je suis venue à Strasbourg pour faire un master en traduction à l’Université de Strasbourg.
Cette expérience n’est pas de tout comparable aux voyages de courte durée. C’est un peu difficile mais elle représente une aventure importante vers la découverte de l’autre. Comme l’a écrit Amin Maalouf dans son livre Les identités meurtrières : « C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer ».
Ici j’ai appris comment être indépendante et comment dépasser les moments difficiles car c’est le seul choix qui s’offre à moi.
Chaque matin , je prends le tram en allant à l’université et je pense souvent à quel point j’ai été courageuse de prendre la décision de partir et de séjourner en France. Et je ne regrette vraiment pas cette décision.
Alya Zarah, ancienne E-Ambassadrice