En moyenne 200 programmes exécutés par plus d’un millier de jeunes militants.
Depuis sa création en 1999 dans le cadre de la Cinquième Conférence des Parties (COP5), aussi connue comme la Conférence de l’ONU sur les Changements Climatiques, YOUNGO qui est la version « jeune » officielle au sein de la COP organise tous les ans la Conférence des Jeunes (COY), l’événement environnemental réunissant des jeunes du monde entier passionnés par les thématiques liées à l’environnement et aux changements climatiques.

Au travers de la présentation d’environ 200 programmes et de sessions autant individuelles que collectives, l’objectif de cette COY13 était de faciliter le partage des connaissances et des expériences sur le changement climatique entre les participants, tout cela bien organisé dans l’encadrement de trois thèmes concrets : justice climatique, activisme et politique et plaidoyer.
Parmi les projets intéressants il y avait « Stop talking, start planting » de l’ONG Plant for the Planet, une initiative dirigée par des enfants grâce à laquelle ils sont arrivés à planter plus de 40 millions d’arbres dans le monde. Egalement le projet : « Three liters of reading » présenté par un étudiant de Montpellier Business School, qui avait travaillé sur la lecture des enfants péruviens. Cet étudiant de MBS a donné des livres en échange de trois bouteilles plastiques qui ont servi pour un atelier de recyclage.


Depuis sa première réalisation en 2005 et avant la venue de la COP11 à Montréal (Canada), chaque organisation de la COY prépare et rédige son propre document final qui est le résultat des sessions d’interaction et discussions, où l’on retrouve les conclusions des débats sur des thématiques liées au changement climatique et au développement durable de tous les jeunes participants au programme.
Ce document final de la COY13 met en avant :
- La prise de conscience globale des attentes des Petits Etats insulaires du Pacifique qui sont vulnérables et proportionnellement plus affectés par les impacts du changement climatique.
- La reconnaissance de l’équité intergénérationnelle, les droits de l’homme et les droits des peuples indigènes dans le processus de prise de décisions au niveau international.
- Le développement des réseaux et des mouvements au niveau national, régional ou international qui démontrent l’implication active des individus.
